Immunomodulation in the acute phase of autoimmune encephalitis

Les encéphalites auto-immunes constituent un groupe émergent de maladies pour lesquelles le diagnostic et la prise en charge peuvent être difficiles, et sont généralement associées à des anticorps contre les antigènes neurogliaux utilisés comme biomarqueurs. Dans cette revue, nous avons cherché à clarifier l'approche diagnostique des patients atteints d'encéphalite d'origine auto-immune suspectée afin d'initier une immunothérapie précoce, et de résumer les preuves des immunothérapies actuelles et des options alternatives évaluées pour les cas réfractaires. Actuellement, l'approche thérapeutique générale consiste en des stéroïdes, des IgIV et/ou des échanges plasmatiques comme médicaments de première ligne, qui doivent être prescrits une fois qu'un diagnostic d'encéphalite auto-immune possible est établi. Pour les patients ne répondant pas à ces traitements, le rituximab et le cyclophosphamide sont utilisés en immunothérapie de deuxième ligne. De plus, les thérapies alternatives, principalement le tocilizumab et le bortézomib, se sont avérées utiles dans les cas particulièrement réfractaires. Bien que l'approche susmentionnée avec l'immunothérapie de première et de deuxième intention soit largement acceptée, la meilleure stratégie thérapeutique n'est toujours pas claire puisque la plupart des preuves disponibles proviennent d'études rétrospectives non contrôlées...

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