Institut Cochin

Inserm Cochin

 

L' Institut Cochin  est un centre de recherche sous la cotutelle administrative de l'Inserm, du CNRS et de l'Université Paris Descartes. Il porte le nom d'un prêtre nommé Jean-Denis Cochin et a été créé en 2002. Il regroupe environ 650 chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels hospitalo-universitaires, agents techniques et doctorants. L'activité de l'institut s'exerce sur le campus de l'hôpital cochin, dans 3 bâtiments principaux (Méchain, Gustave Roussy, Faculté Cochin) et 2 autres bâtiments sur le site (Hardy & Cassini), le tout représentant environ 17 000 m².

L'Institut Cochin est divisé en 3 départements scientifiques, composés chacun de 6 à 18 équipes :
• Développement, reproduction, cancer
• Endocrinologie, metabolisme, diabète
• Infection, immunité, inflammation

 

RESPONSABLE :

Cécile Julier Photo Cecile, est directeur de recherche (DR1) Inserm et responsable de l'unité Inserm/Université Paris 7 UMR-S958 «Génétique du diabète» qui s'intéresse principalement à la génétique du diabète juvénile et des formes monogéniques de diabète. C Julier a apporté une contribution majeure au développement des méthodes d'analyse génétique, y compris les méthodes de liaison et d'association/TDT qui sont largement utilisées en génétique humaine. Elle a été pionnière dans les études génétiques sur le diabète multifactoriel de type 1 (DT1), et a été cofondatrice et membre du comité directeur du consortium international de génétique du diabète de type 1 (T1DGC), qui a réalisé les études de référence sur la génétique multifactorielle du DT1. Plus récemment, C Julier et son groupe ont été les premiers dans l'identification et la caractérisation génétique et clinique des formes monogéniques de diabète, par le biais d'études cliniques, génétiques et de population, aboutissant à l'identification et à la caractérisation de plusieurs gènes clés importants pour le développement et la fonction des cellules bêta: EIF2AK3, GLIS3, PPP1R15B, DUT, et ont également montré que des mutations bialléliques dans les gènes WFS1 sont responsables d'une proportion importante de diabète juvénile au Liban.